Vingt ans après sa première représentation au palais des congrès de Paris, la comédie musicale « Mamma Mia! » revient en version originale et n’a pas pris une ride. On l’a vue, et on vous dit pourquoi il ne faut pas la manquer !
De quoi ça parle ?
Doit-on vraiment présenter Mamma Mia!, la comédie musicale qui n’a plus rien à prouver avec plus de 70 millions de spectateurs dans le monde à ce jour ? Située sur une île grecque ensoleillée, l’histoire suit la quête d’une jeune fille qui cherche à découvrir l’identité de son père. Peu avant son mariage, elle invite trois hommes du passé de sa mère sur l’île qu’ils ont visitée pour la dernière fois il y a plus de vingt ans.
L’avis de la rédaction
Une mise en scène solaire et efficace
Les tubes d’ABBA résonnent toujours avec autant de justesse dans cette comédie musicale qui reprend les ingrédients de son succès, plus de vingt ans après sa création : un décor épuré et mobile, une scénographie lumineuse et des costumes simples et efficaces.
On retrouve ici l’esprit du décor original de 1999 : une taverne méditerranéenne typique, aux façades blanches et aux volets bleus, tantôt sublimée par un soleil d’après-midi ou par une nuit étoilée. Côté costumes, entre l’insouciance hippie et les paillettes disco, tout respire l’été, la fête et les soirées endiablées sur le fameux « Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight) » du groupe suédois !
Une troupe énergique pour un cocktail festif intergénérationnel
Pendant un peu plus de deux heures, la troupe est tout simplement inépuisable. Les mythiques sons d’ABBA sont repris avec autant de ferveur que les voix sont puissantes, et les chorégraphies contagieuses. Aucun temps mort à signaler, on n’a qu’une envie : se lever de notre siège pour rejoindre le beau monde sur scène. Des spectateurs plus âgés, nostalgiques de leur passé, aux plus jeunes, qui ont découvert ces chansons culte grâce au film de 2008, tous se laissent emporter par cette histoire gorgée de soleil. Joué et chanté en version originale, ce spectacle nous fait voyager. Mais pas d’inquiétude, les surtitres sont discrets et bien placés.
On spoile un peu, mais ne manquez surtout pas la standing ovation : la troupe revient en force pour faire résonner une dernière fois les incontournables Mamma Mia!, Dancing Queen et Waterloo. Et le temps de quelques minutes, la Seine musicale (Hauts-de-Seine) se transforme en club : les gens dansent, chantent et tout le monde replonge dans les années 1970 !