Et si l’on s’inspirait de ces 7 tableaux pour déclarer notre flamme ?
Actualité
Mise à jour le 13/02/2025
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Sommaire
Ouvrir son cœur à la Saint-Valentin, c’est bien. Le faire dans un lieu unique avec des couples mythiques de l’art pictural pour témoins, c’est encore mieux ! Petit tour des musées parisiens pour (re)découvrir à deux ces chefs-d’œuvre qui évoquent l’amour.
Pour vivre d’amour et d’eau fraîche
« Groupe des amoureux », Henri Martin
C’est entre 1932 et 1935 que le peintre toulousain Henri Martin a réalisé ce tableau conservé au Petit Palais (8e), œuvre également exposée à titre permanent dans l’escalier d’honneur de la mairie du 5e arrondissement.
Il s’agit en réalité d’une esquisse de détail d’un ensemble de cinq toiles sur laquelle on voit un couple, tendrement enlacé, se promener le long du bassin du jardin du Luxembourg (6e). Une scène qui inspirera tous les romantiques avides de balades au fil de l’eau !
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Esquisse de détail du « Groupe des amoureux », d’Henri Martin.
Credit
CCØ Paris Musées / Petit Palais
Où le voir ? Petit Palais (8e)
Pour frissonner de plaisir
« L’Amour frivole », Jean-Frédéric Schall
Rendez-vous au musée Cognacq-Jay (Paris Centre) qui abrite
cette œuvre transpirant l’érotisme. Si l’identité de son créateur a longtemps
été disputée – des peintres François Boucher à Nicolas
Lavreince –, c’est bien Jean-Frédéric Schall qui a exécuté cette huile sur bois. Avec L’Amour frivole, le peintre, friand de scènes représentant des femmes dénudées, ne fait pas exception à la règle.
Dans une pièce feutrée, on y
voit une jeune femme légèrement vêtue rêvasser sur un fauteuil, probablement
émoustillée par la lecture qu’elle vient d’abandonner. L’érotisme de cette scène est ici décuplé par la présence d’un homme qui, à l’aide d’une canne tendue, déshabille du regard le corps de la jeune femme. On la sent la tension sexuelle, non ?
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« L’Amour frivole », de Jean-Frédéric Schall.
Credit
CCØ Paris Musées / Musée Cognacq-Jay
Où le voir ? Musée Cognacq-Jay (Paris Centre)
Pour se prendre pour des dieux de l’amour
« Mars et Vénus », Bernardino Lanino
Et si l’on allait prendre le pouls de l’amour du côté des dieux de la mythologie ? Niché au sein du Petit Palais (8e), le tableau Mars et Vénus du peintre italien Bernardino Lanino devrait inspirer les plus beaux poèmes ! Et pour cause, cette œuvre met en scène Mars, encore glissé dans sa tenue de combat, partager un moment de pure tendresse avec Vénus, assise sur ses genoux, alors que son homme lui dépose un baiser sur la joue et lui agrippe le sein.
Si elle semble totalement réceptive, son regard à elle est rivé sur le petit Cupidon. Avec tout ce romantisme, si votre crush ne craque pas, on ne sait plus quoi faire pour vous…
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« Mars et Vénus », de Bernardino Lanino.
Credit
CCØ Paris Musées / Petit Palais
Où le voir ? Petit Palais (8e)
Pour inspirer les plus beaux baisers
« Vertige », Hubert-Denis Etcheverry
Vertige est une œuvre typique du genre galant. Si le tableau, présenté pour la première fois en 1903 au Salon des artistes français – et exposé aujourd’hui au musée Carnavalet (Paris Centre) –, a lancé la carrière du peintre Hubert-Denis Etcheverry, il y a également fait scandale, jugé osé et immoral.
La scène capture ici un long baiser échangé par un jeune couple, qui semble s’être éloigné d’une fête galante ou qui est sur le point de la rejoindre. Une chose est sûre : l’alchimie entre les deux amants est palpable et risque de donner quelques idées à votre moitié (et c’est précisément le but !). Alors, prêt à rivaliser avec les amoureux d’Etcheverry ?
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« Vertige », de Hubert-Denis Etcheverry.
Credit
CCØ Paris Musées / Musée Carnavalet
Où le voir ? Musée Carnavalet (Paris Centre)
Pour s’abandonner dans une étreinte monstrueuse
« Les Amoureux (après la pluie) », Francis Picabia
Deux amoureux sous une averse qui échangent un baiser langoureux… Si cette scène est un incontournable des films romantiques, elle a également inspiré l’art pictural, à commencer par Francis Picabia avec Les Amoureux (après la pluie). Une œuvre qui ressemble étrangement au Baiser de Picasso, son meilleur ennemi.
Sur cette toile, à admirer au musée d’Art moderne de Paris (16e), on peut voir un couple à l’allure monstrueuse s’enlacer dans une étreinte passionnée… et le pouvoir érotique qui s’en dégage est indéniable !
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« Les Amoureux (après la pluie) », de Francis Picabia.
Credit
CCØ Paris Musées / Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
Où le voir ? Musée d’Art moderne de Paris (16e)
Pour conter fleurette dans un cadre champêtre
« Les Amants dans la campagne », Gustave Courbet
Peint en 1844, Les Amants dans la campagne, de Gustave Courbet, capture une scène d’intimité partagée entre lui-même et probablement sa compagne et la mère de son fils, Virginie Binet. Lui, cheveux au vent, elle, couronnée de liserons : les deux amants semblent s’abandonner dans un instant de tendresse, sans doute volé à la tombée de la nuit, après une balade dans la campagne.
Incompris par le public, ce qui lui vaut d’être refusé du Salon parisien en 1846, le tableau sera finalement présenté au monde en 1855 dans une exposition de Courbet, en marge de l’Exposition universelle à Paris. Aujourd’hui, c’est au Petit Palais (8e) que l’on peut l’admirer (et s’en inspirer) pour déclarer sa flamme dans un lieu insolite !

« Les Amants dans la campagne », de Gustave Courbet.
Credit
Paris Musées
Où le voir ? Petit Palais (8e)
Pour jouer aux héros shakespeariens
« Ophélie », Paul Steck
Avec Ophélie, peint à la fin du XIXe siècle, l’artiste Paul Steck livre une sublime interprétation du destin funeste de l’héroïne shakespearienne. Si son visage semble paisible, bercé par les eaux, le tableau évoque en réalité sa mort tragique : après avoir été délaissée par son amant Hamlet, qui a également assassiné son père, la jeune femme sombre dans la folie et finit par être retrouvée morte, noyée.
On en convient : cette scène ne respire pas l’amour, mais elle a le mérite de faire battre nos cœurs sensibles. À contempler de plus près (avec amour bien sûr) !

« Ophélie », de Paul Steck.
Credit
Paris Musées
Où le voir ? Petit Palais (8e)
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