Où admirer les plus belles portes de Paris ?

Sélection

Mise à jour le 28/11/2023

Porte parisienne, 29 Avenue Rapp (7e).
À Paris, on pousse une porte et c’est un tout autre univers qui s’ouvre à nous. Ici, une porte mène à une silencieuse cour pavée, une autre à un atelier d’artistes. Celle-ci conduit à un jardin de poche, celle-là à un musée (presque) secret. On passe devant, on l’admire, mais connaît-on vraiment leur histoire ? Petite balade culturelle, histoire de rappeler en prime, s’il le fallait, que Paris est décidément la plus belle ville du monde…

3, rue Volta (Paris Centre)

On pourrait presque croire qu’en poussant cette porte, on atterrirait au Moyen Âge. Pourtant, elle a été construite au XVIIe siècle par un bourgeois parisien.
Porte parisienne, 3 rue Volta (Paris Centre).

29, avenue Rapp (7e)

On est forcés de s’arrêter quelques secondes dès que l’on passe devant cette porte. Imaginée par l’architecte Jules Lavirotte en 1901, elle avait remporté un prix au concours des Façades de la Ville.
Porte parisienne, 29 Avenue Rapp (7e).

3, square Rapp (7e)

Jules Lavirotte a aussi conçu cette porte d’immeuble, où il résidait en famille.
Porte parisienne, 3 Square Rapp (7e).

14, rue Jean de la Fontaine (16e)

Cette porte très Art nouveau a vu le jour à la fin du XIXe siècle. Elle orne le Castel Béranger, un immeuble privé dont les plans sont aujourd’hui exposés au musée d’Orsay.
Porte parisienne, 14 rue Jean de la Fontaine (16e).

Place Paul Painlevé (5e)

Cette petite porte discrète cache en fait l’hôtel des abbés de Cluny, qui n’est autre que le musée parisien consacré au monde médiéval. Cette entrée est condamnée et la porte reste perpétuellement fermée.
Porte parisienne, Place Paul Painlevé (5e).

Rue du Jardinet (6e)

Un peu comme dans un film avec Indiana Jones, on pourrait imaginer toucher les cornes de la chèvre pour voir se révéler un monde souterrain… Il s’agit tout bonnement d’un restaurant !
Porte parisienne, Rue du Jardinet (6e).

50, rue de Turenne (Paris Centre)

Nichée dans le 3e, cette porte cochère d’inspiration Louis XIV fascine souvent les fashionistas en manque de fond coloré. S’y cacherait un hôtel particulier du XVIIIe siècle…
Porte parisienne, 50 rue de Turenne (Paris Centre).

60, rue de Turenne (Paris Centre)

À quelques mètres de là, une autre porte attire l’œil : elle appartient à la Galerie Perrotin qui y est installée depuis 2014. Le bâtiment est, lui, inscrit aux Monuments Historiques depuis 1927.
Porte parisienne, 60 rue de Turenne (Paris Centre).

11, rue Chernoviz (16e)

Dans un style Art nouveau, cette porte intrigue par ce qu’elle représente : un cœur puissant, deux cygnes qui se retrouvent, une chouette qui fixe le promeneur ?
Porte parisienne, 11 rue Chernoviz (16e).

58, rue de Vaugirard (6e)

Derrière cette porte se trouve l’hôtel particulier Guistel. Henri Boulay de la Meurthe, vice-président de la Seconde République en 1840, y vécut. Après lui, c’est l’Américain Francis Scott Fitzgerald qui y a coulé quelques jours heureux avec Zelda Sayre à la fin des années 1930.
Porte parisienne, 58 rue de Vaugirard (6e).

11, rue François Miron (Paris Centre)

Vous voyez cette petite porte gris-vert sur la gauche ? Elle porte une plaque sur laquelle on peut lire « À l’enseigne du Faucheur », datant du XIVe siècle.
Porte parisienne, 11 rue François Miron (Paris Centre).

151, rue de Grenelle (7e)

Vous l’avez reconnue ? Cette porte est (encore) l’œuvre de Jules Lavirotte. Moins extravagante que ses consœurs du quartier Rapp (16e), elle mixe bois et ferronnerie. Si vous vous approchez, vous verrez peut-être la salamandre sur la poignée, qui grignote un épi de maïs !
Porte parisienne, 151 rue de Grenelle (7e).

23, place des Vosges (Paris Centre)

Sur la place des Vosges, il y a cette porte, lourde, épaisse, en bois brut. C’est celle de l’hôtel de Bassompierre, où vécut le cardinal de Richelieu au XVIIe siècle. Elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1920.
Porte parisienne, 23 Place des Vosges (Paris Centre).
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