5 expos qui parlent de paralympisme

Alors que Paris s’apprête à accueillir les Jeux paralympiques de 2024, le Panthéon (5^e) présente l’exposition « Histoires paralympiques » qui rend hommage aux athlètes en situation de handicap qui ont permis de rendre le sport plus inclusif. Tout au long du parcours, objets, archives et vidéos nous plongent dans les combats pour l’égalité menés par ces héros. Des luttes qui ont peu à peu fait évoluer les discours, les équipements sportifs, mais aussi les représentations.

Après un premier succès en 2022, l’exposition « L’Art coûte que coûte » fait son grand retour pour une seconde édition à l’Orangerie du Sénat (6^e), l’occasion de mettre en lumière les œuvres d’une trentaine d’artistes en situation de handicap. Depuis plus de 20 ans, l’association AFP France Handicap valorise le travail des résidents de ses établissements et structures médico-sociales, notamment au cours d’ateliers d’arts plastiques. Dès le 28 août, 60 créations éclectiques seront présentées au public, rappelant au passage combien l’art, comme le sport, peut être thérapeutique.

Cap sur la Maison de la culture du Japon (15^e) pour observer les liens qui unissent l’histoire du parasport au Japon et le développement des technologies de pointe. L’exposition s’intéresse notamment aux Jeux de Tokyo de 2021, un événement qui a permis au pays de tendre vers une société plus égalitaire, plus inclusive et plus durable. Une mutation impulsée en partie par les entreprises nationales qui se sont mobilisées pour concevoir des équipements et du matériel de parasport toujours plus performants.

C’est en 2022 que la photographe britannique Francesca Clayton a baladé son appareil photo à travers la France pour partir à la rencontre de personnes en situation de handicap, qu’ils soient étudiants, sportifs, mannequins ou encore influenceurs. À l’occasion des Jeux paralympiques, sa série photographique en noir et blanc baptisée « Different is beautiful » migre jusqu’au 8 septembre dans le parc des Buttes Chaumont (19^e). S’ils n’ont pas vocation à faire changer les regards sur le handicap, ces portraits poignants invitent à questionner notre rapport à la différence, en nous l’exposant sans filtre ni tabou. Puissant !

Après le succès rencontré au printemps dernier, l’Institut national des jeunes sourds de Paris (5^e) prolonge l’exposition consacrée aux premiers Jeux olympiques pour sourds de 1924, tenus dans la capitale une semaine après les Jeux de Paris pour les valides. À travers les magnifiques photographies d’Alexandre Petin, mais aussi des panneaux pédagogiques et des vidéos sous-titrées en LSF, c’est une part méconnue de l’histoire du sport et du paralympisme qui se dessine sous nos yeux. L’occasion de rendre hommage au courage, à la persévérance et à l’esprit visionnaire de ces athlètes sourds qui, il y a un siècle, ont permis d’ouvrir la voie aux Jeux paralympiques.