Tournages à Paris en 2024 : une année olympique, mais toujours attractive

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Mise à jour le 06/02/2025

Lily Collins et Lucas Bravo sur le Pont Neuf
Crédit photo : Stéphanie Branchu / Netflix

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Avec les Jeux olympiques et paralympiques, l’année 2024 a imposé des défis logistiques aux tournages à Paris, ralentissant l’activité sur plusieurs mois. Pourtant, grâce à une anticipation efficace, la capitale a maintenu son statut de ville prisée par les cinéastes et les productions audiovisuelles.
Si Paris reste une ville prisée des réalisateurs du monde entier, l’année 2024 a été marquée par une légère baisse de l’activité cinématographique. En cause, la parenthèse olympique qui, entre mi-juin et mi-septembre, a imposé des contraintes logistiques. Sans oublier la période estivale, traditionnellement l’une plus dynamiques pour les tournages, qui a vu les caméras se faire plus rares dans les rues de la capitale.
Malgré cette baisse conjoncturelle, la production cinématographique et audiovisuelle a maintenu un niveau soutenu sur le reste de l’année, sans effet de report après les Jeux olympiques et paralympiques. Cette stabilité est en grande partie due à l’anticipation des professionnels et au travail d’accompagnement de la Mission Cinéma de la Ville de Paris, qui a su organiser en amont les conditions d’accueil des tournages, malgré le contexte exceptionnel.

94 longs-métrages et 40 séries tournés

En 2024, Paris a accueilli 94 longs-métrages (contre 98 en 2023), totalisant 1 148 jours de tournage. Parmi les productions marquantes, on retrouve :
  • Ad Vitam, de Rodolphe Lauga ;
  • Bastion 36, d’Olivier Marchal ;
  • Coutures, d’Alice Winocour ;
  • Dossier 137, de Dominik Moll ;
  • L’Inconnu de la Grande Arche, de Stéphane Demoustier ;
  • Mercato, de Tristan Séguéla ;
  • La Petite Dernière, de Hafsia Herzi ;
  • De Gaulle (parties 1 et 2), d’Antonin Baudry.
Guillaume Canet courant sur les toits de Paris dans une scène du film AD VITAM
L’acteur Guillaume Canet, premier rôle du film « Ad Vitam ».
Credit Christophe Brachet / Netflix
Yvan Attal, Victor Belmondo dans une scène du film Bastion 36
Les acteurs Victor Belmondo (adossé à la voiture) et Yvan Attal sont au casting du film « Bastion 36 », diffusé sur Netflix à partir du 28 février 2025.
Credit Laurent Le Crabe / Netflix
Léa Drucker dans une scène du film 137
L’actrice Léa Drucker, à l’affiche du film « Dossier 137 ».
Credit Fanny de Gouville / Haut et Court /
François Mitterrand (Michel Fau, à droite) et Johan Otto von Spreckelsen (Claes Bang) dans le film L’inconnu de la Grande Arche
Les acteurs Claes Bang (à gauche) et Michel Fau dans une scène du film « L’Inconnu de la Grande Arche ».
Credit Julien Panié / Agat films, Le pacte
Jamel Debbouze tire dans un ballon dans une scène du film Mercato
L’acteur Jamel Debbouze dans une scène du film « Mercato », en salles le 19 février 2025.
Credit Mika Cotellon / Pitchipoï Productions / Pathé Films
Côté productions internationales, Paris a accueilli Father Mother Sister Brother, de Jim Jarmusch, Grand Maison Tokyo, d’Ayuko Tsukahara, ou encore The Amateur, de James Hawes.
Sur le petit écran, l’année a été marquée par 40 séries tournées dans la capitale, avec un total de 1 021 jours de tournage. Parmi les séries emblématiques de retour : Astrid et Raphaëlle (France TV), Emily in Paris (Netflix) ou Paris Police 1910 (Canal+). De nouvelles productions ont également marqué l’année, comme Super Mâles (Netflix), Cat’s Eyes (TF1) et Étoiles (Amazon).

2025 : vers un tournant éthique et écologique

L’année 2025 devrait signer un retour à une activité estivale plus soutenue, mais aussi une évolution notable dans les pratiques de tournage à Paris. Dès janvier, deux nouvelles mesures entreront en vigueur :
  • Une charte contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS) : conditionnant désormais l’obtention d’une autorisation de tournage, cette charte impose aux productions de mettre en place des dispositifs concrets de prévention et de signalement. Elle s’accompagne d’une évaluation des tournages, pour devenir un véritable observatoire.
  • Un renforcement de l’action en matière de transition écologique : la fin progressive des groupes électrogènes diesel et la promotion des véhicules électriques marquent un tournant écologique majeur pour la production cinématographique parisienne. Plus d’infos
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