Paris plus vert : la végétalisation s'accélère, la preuve en images
Focus
Mise à jour le 25/10/2024

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Pour s'adapter à la crise climatique et améliorer le cadre de vie de ses habitants, Paris se végétalise de plus en plus. Rues aux écoles, forêts urbaines, portes transformées en place, agriculture urbaine : de nombreux projets ont vu le jour ces derniers mois. Tour d'horizon en images.
À quoi ressemblera Paris en 2030 ? Une certitude : la ville sera toujours plus verte. Son nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) bioclimatique, un document qui définit les grandes orientations d’aménagement et réglemente toutes les constructions de la ville, devrait entrer en vigueur début 2025. Mais la végétation n’a pas attendu cette révision du PLU pour s’implanter à Paris.
D’après l’Apur (l’Atelier parisien d’urbanisme), 31 % du territoire de la capitale sont végétalisés, dont 1840 hectares dans les bois de Boulogne et de Vincennes, 730 parcs et jardins publics (520 hectares), 650 kilomètres de voies plantées de plus de 106 000 arbres, sans oublier 145 hectares de toits et murs végétalisés à Paris. Des chiffres amenés à grimper, car les projets de végétalisation se multiplient aux quatre coins de la capitale : la preuve en images !
Sur les façades d’immeubles, sur les toits…
Mur végétalisé dans le 15e.
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Mur végétalisé dans le 13e, rue George Eastman.
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Mur végétalisé rue Ricaut (13e), près du parc de Choisy.
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Mur végétalisé rue d'Aboukir (2e).
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Mur végétalisé dans le jardin des Arts (4e).
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Mur végétalisé dans le Marais (4e).
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Toiture végétalisée de l'Aréna porte de la Chapelle, en janvier 2024.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Vue sur La Défense depuis la toiture végétalisée de l'Adidas Arena.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Le Centre sportif des Poissonniers, rénové pour les Jeux olympiques dans le 18e
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Guillaume Bontemps/Ville de Paris
Caserne des Minimes, logements sociaux (3e).
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
En été, les villes doivent faire face à l’effet « îlot de chaleur » : des températures jusqu’à 10 °C supérieures, notamment la nuit, à cause de la densité du bâti, des matériaux de construction qui emmagasinent la chaleur toute la journée ou encore des activités humaines.
Pour lutter contre ce phénomène particulièrement dangereux en période de canicule, la végétalisation joue un rôle majeur. Des murs et des toits sont désormais végétalisés, tandis que les nouvelles constructions prennent en compte cet enjeu. C’est le cas de l’Adidas Arena porte de La Chapelle (18e) : avec plus de 6 900 m2 de toiture végétalisée et 1 700 m2 de terrasse plantée, 80 % des surfaces horizontales de l’équipement sont investies par la nature.
CoprOasis végétalise votre copro !
Avec le dispositif CoprOasis, la Ville de Paris propose à toutes les copropriétés un accompagnement technique et financier pour végétaliser cours et toitures, rendre perméables les sols et récupérer les eaux de pluie. Plus d’infos
… et partout où c’est possible
Piste cyclable et végétalisation au boulevard Pasteur (15e).
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Rue végétalisée Pierre Haret (9e).
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Bacs végétalisés, boulevard Henri IV (4e).
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Une plantation issue d'un permis de végétaliser, avenue du docteur Netter (12e).
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Jean-Baptiste Gurliat / Ville de Paris
Radeau végétalisé sur le Canal Saint-Martin.
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Rue de Florence (8e).
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Jean-Baptiste Gurliat / Ville de Paris
Jardin de la bibliothèque Germaine Tillion (16e).
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Clément Dorval / Ville de Paris
Avenue de saxe (7e).
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Au pied des arbres, sur les trottoirs, les quais ou même dans l’eau : la végétation trouve sa place dans de nombreux « petits » espaces de la voie publique. Depuis juin 2015, la Ville propose à ses citoyens d’obtenir un permis de végétaliser qui permet, collectivement, de fleurir le pied des arbres, de jardiner en pleine terre après le retrait du bitume ou d’installer des jardinières au sol. De nombreux dispositifs de transformation et de
végétalisation de l’espace public sont également mis en œuvre, tels que les Rues
aux écoles et Embellir
Votre Quartier : depuis 2020, plus de 200 rues
ont été végétalisées, accueillant de nouveaux arbres et bandes plantées. »
Paris « embellit votre quartier »
Pour transformer les espaces du quotidien, Paris a initié la démarche « Embellir votre quartier », avec à la clé davantage de végétalisation, de zones piétonnes, de pistes cyclables ou encore de mobilier urbain adapté aux nouveaux usages. Plus d’infos
Planter des forêts urbaines
Place de la Catalogne
La place de la Catalogne, partagée entre forêt urbaine, piétons, vélos et voitures.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
On peut arpenter la forêt urbaine.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
En cas de fortes chaleurs, la forêt sera un lieu où se rafraîchir.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
La moitié de la place est réservée aux piétons et aux mobilités douces.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
200 jeunes arbres de 2 à 4 ans ont été plantés.
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Frédéric Combeau
Une petite fille dans la verdure de la nouvelle foret urbaine de la place de la Catalogne.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Au total, on trouve 470 arbres sur la place de la Catalogne.
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Longtemps exclusivement minérale et après avoir été l’apanage des voitures, la place de la Catalogne (14e) s’est transformée en forêt urbaine. Ce grand espace vert (4 000 m² de forêt) à l’abri de la circulation compte 470 arbres et permet de réduire l’effet îlot de chaleur de 4 °C.
Bois de Charonne
Le bois de Charonne accueille une promenade de 600 mètres.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Elle est située entre le cours de Vincennes et la rue de Volga et reliée au jardin de la Gare-de-Charonne (20e).
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Les essences plantées sont indigènes ou régionales avec des chênes, des bouleaux et des pins sylvestres.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Des plantes méditerranéennes adaptées au changement climatique font aussi partie de l’aménagement avec des chênes-lièges, des chênes verts, des néfliers et même quelques oliviers.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Le projet vise à créer un nouveau réservoir de biodiversité.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Plus à l’est, dans le 20e arrondissement, c’est une ancienne friche ferroviaire qui reprend vie grâce à la plantation de 2000 arbres. Le bois de Charonne et ses 3,5 hectares intégreront notamment un nouveau tronçon attenant de la Petite Ceinture dont le public pourra pleinement profiter.
Sanctuariser la Petite Ceinture, lieu de promenade et de biodiversité
Promenade le long de la Petite Ceinture.
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Entre le parc André-Citroën et le parc Georges-Brassens, la Petite Ceinture du 15e arrondissement propose 1,5 km de promenade.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Adossée à la Petite Ceinture, la Ferme du Rail (19e) produit des fruits et légumes.
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©Guillaume Bontemps/Ville de Paris
Bois de Charonne (petite ceinture 20e).
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Une portion de la Petite Ceinture dans le 16e, près de la porte d'Auteuil.
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Clément Dorval / Ville de Paris
Mise en service progressivement entre 1852 et 1854, la Petite Ceinture est une ligne de chemin de fer de 32,5 kilomètres de long qui fait le tour de Paris. Plus aucun train n’y circule depuis les années 1990 et plusieurs tronçons sont, depuis, devenus des lieux de promenades. D’ici fin 2026, 4 nouveaux kilomètres seront ouverts au public, soit 7,6 hectares accessibles. La Petite Ceinture est aussi un écosystème à la biodiversité très riche. Dans le 12e, sur le tronçon qui va de la rue de Charenton à l’avenue de Saint-Mandé, environ 170 espèces floristiques (dont 117 régionales) et 70 espèces animales ont été observées…
Transformer les portes parisiennes
Le parvis du palais des Congrès est terminé, il est végétalisé.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
La place accueille un pôle de transports avec les RER E et C, la ligne 1 du métro et le tramway T3.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Le tramway passe devant le Palais des Congrès de Paris, à porte Maillot.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Une cycliste parmi les fleurs à Porte Maillot.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
La gare du RER E de Porte Maillot a été glissé entre la ligne 1 du métro et le parking du palais des Congrès.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Piste cyclable rue de la Chapelle
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Piste cyclable rue de la Chapelle
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Clément Dorval / Ville de Paris
Rue de la Chapelle réaménagée, allée piétonne
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Les piétons se sont vites appropriés les aménagements.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Le pavoisement des Jeux de Paris 2024 sur la rue de la Chapelle.
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Oubliez la porte Maillot, bienvenue à la place Maillot ! Aujourd’hui largement végétalisée, elle est devenue très accueillante pour les piétons et les vélos. Une première phase d’aménagement a permis de reconnecter la porte au bois de Boulogne. L’ambiance verdoyante a ensuite été prolongée porte Maillot grâce à la plantation de 500 arbres. D’ici début 2026, 1000 nouveaux arbres seront plantés.
De son côté, la porte de la Chapelle se mue également en lieu plus végétalisé, grâce à ses 162 arbres, à la création d’une promenade piétonne et de larges pistes cyclables.
Créer des rues aux écoles et des cours Oasis
Rue aux écoles rue Milton (9e)
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Rue aux écoles de l'école élémentaire de la Providence (13e).
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Rue aux écoles Ferdinand Flocon (18e).
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Rue aux écoles Guillaumot (12e)
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Jean-Baptiste Gurliat / Ville de Paris
Les cours Oasis ont continué à éclore ici et là dans Paris. Ici à l'école élémentaire Brèche aux Loups, dans le 12e.
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Jean-Baptiste Gurliat / Ville de Paris
Cour Oasis à l'école élémentaire Charenton (12e).
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Cour Oasis de l'école élémentaire Keller, dans le 11e.
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Joséphine Brueder / Ville de Paris
Cour Oasis Ecole maternelle Emeriau (15e).
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Guillaume Bontemps / Ville de Paris
C’est une expérimentation qui a porté ses fruits : les rues aux écoles. D’abord mises en place au déconfinement pour permettre la distanciation physique, ce dispositif concerne désormais 205 rues fermées à la circulation et végétalisées. L’objectif est de porter ce nombre à 300 en 2026. La végétalisation ne s’est pas uniquement faite en dehors des écoles : c’est aussi le cas en leur sein avec la création de 131 « cours oasis », des havres de nature permettant de réduire les températures.
Développer l’agriculture urbaine
Plein Air est la première ferme florale urbaine de Paris, située à Belleville (20e).
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Jean-Baptiste Gurliat / Ville de Paris
Ferme urbaine Paris Expo (15e).
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Clément Dorval / Ville de Paris
Agriculture urbaine à la Ferme de Charonne (20e).
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Clement Dorval / Ville de Paris
Le potager pédagogique de la ferme de Paris.
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Clement Dorval / Ville de Paris
Ferme urbaine Paris Expo (15e).
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©Guillaume Bontemps/Ville de Paris
L'Arche végétale, ferme urbaine dans le 20e, lauréat de l'appel à projets Parisculteurs,
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Emilie Chaix / Ville de Paris
Le Lopin (19e)
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Sonia Yassa
Ferme Suzanne (15e).
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Ville de Paris
Depuis 2016, la Ville de Paris a mis en place le programme Parisculteurs pour faciliter et accélérer l’installation de projets agricoles à Paris et en Île-de-France. En trouvant des sites - toitures, espaces en pleine terre, sous-sol, murs - et en les proposant à des agriculteurs et agricultrices, ce programme a permis le développement de plus de 70 projets ces dernières années, et autant en cours de développement. Cela représente près de 34 hectares d’espaces agricoles sur son territoire, qui fait de Paris une ville pionnière en la matière.
Ces projets portent aussi des activités pédagogiques, de sensibilisation et de formation, avec un rôle de transition vers les métiers agricoles, notamment pour les personnes non issues de ce milieu. Ces fermes participent aussi, à leur échelle, au système alimentaire parisien et à la lutte contre la précarité alimentaire.
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