Le maire d’Istanbul, nouveau citoyen d’honneur de la Ville de Paris
Actualité
Mise à jour le 08/04/2025

Sommaire
Ekrem Imamoğlu, maire d’Istanbul (Turquie), a été désigné comme citoyen d’honneur de la Ville de Paris. Il a été arrêté le 19 mars dernier par la police turque.
Le maire d’Istanbul a été placé en garde à vue, sous la double accusation de corruption et de
liens avec le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan). Ces accusations reposent
sur des éléments de preuve très contestables, voire, pour ce qui concerne les
liens avec le terrorisme, franchement fantaisistes.
En arrêtant non seulement
le maire d’Istanbul, mais aussi deux maires de districts de cette ville ainsi
que des dizaines de fonctionnaires de la municipalité métropolitaine d’Istanbul
(IBB), le pouvoir semble surtout rendre impossible sa candidature à l’élection
présidentielle prévue en 2028 sous l’étiquette du principal parti d’opposition,
le Parti républicain du peuple (CHP).
Un fort mouvement de solidarité internationale
L’arrestation du maire d’Istanbul a déclenché dans toute la
Turquie des manifestations quotidiennes d’une ampleur inégalée ainsi qu’un
vaste mouvement de solidarité internationale. La maire de Paris s’est mobilisée dès le 19 mars en contactant ses homologues européens, puis ceux des villes membres du
C40, à signer un appel en faveur de sa mise en liberté.
La maire de Paris a proposé également qu’il devienne citoyen d’honneur de la Ville : c'est désormais le cas depuis le 8 avril.
L’appel en faveur du maire d’Istanbul a été signé, à ce jour, par les maires
d’Amsterdam, Athènes, Barcelone, Berlin, Bologne, Braga, Bruxelles, Budapest,
Cluj Napoca, Florence, Gabrovo, Gand, Hanovre, Helsinki, Leipzig, Milan,
Odunpazari, Oslo, Reykjavik, Rome, Strasbourg, Tallin, Timisoara, Turku,
Utrecht, Zagreb ainsi que par Dario Nardella (député européen, ancien maire de
Florence), Eurocities, le Conseil des communes et régions d’Europe (CCRE) et
l’Association internationale des maires francophones (AIMF).
L’arrestation du maire d’Istanbul marque clairement la
volonté du gouvernement turc d’éviter par tous les moyens la possibilité d’une
alternance démocratique. Elle est une tentative d’intimidation de l’opposition
et une atteinte au principe de libre administration des collectivités locales
qui doit voir se mobiliser tous les démocrates attachés au respect de l’État de
droit dans un pays qui est, par ailleurs, membre du Conseil de l’Europe.
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