Le Grand Prix de la pâtisserie 2026 sacre « Amour³ » !
Actualité
Mise à jour le 26/11/2025
La 5e édition du Grand Prix de la pâtisserie de la Ville de Paris a livré son verdict. Cette année, c’est Enzo Baptista, pâtissier chez Bo&Mie, qui remporte la distinction la plus convoitée grâce à sa création poétique et audacieuse « Amour³ », imaginée autour du thème 2026 : « Paris, ville de l’amour ».
Pour
convaincre le jury, Enzo Baptista a misé sur une idée forte : explorer la noisette sous toutes ses formes, avec
une touche inattendue de bière,
élaborée en partenariat avec une brasserie parisienne. Une pâtisserie à la fois
contemporaine et sensible, fidèle à son parcours et à ses inspirations. « On a
travaillé quasiment une seule saveur. L’idée était de comprendre le produit
comme un cuisinier : aller chercher la matière première, la sublimer, ne pas se
contenter d’ouvrir des seaux, mais aller vers le produit frais. C’est hyper important », a-t-il confié juste après l’annonce, encore ému.
L’émotion est double pour ce jeune
artisan, né en Île-de-France, qui a grandi entre Paris et
Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) : « Gagner
dans sa ville, c’est quelque chose. C’est une grande fierté, un moment que je
n’oublierai jamais. »
« Amour³ », lors de la dégustation par le jury pour le Grand Prix de la pâtisserie 2026.
Crédit photo :
Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Voici les trois pâtisseries « Amour³ » que le jury du Grand Prix de la pâtisserie 2026 a eu le plaisir de déguster.
Crédit photo :
Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Enzo Baptista, gagnant du Grand Prix de la pâtisserie 2026.
Crédit photo :
Joséphine Brueder / Ville de Paris
Paris, capitale de la pâtisserie
Pour le coprésident du jury, Pierre
Hermé, ce prix a une portée qui dépasse la seule compétition : « La pâtisserie fait venir les touristes à
Paris, au même titre que la baguette. Paris, c’est la capitale de la
pâtisserie, une ville qui depuis toujours accompagne et encourage nos
savoir-faire, nos passions, nos talents. » Il rappelle également l’esprit de ce concours, créé en 2019
pour mettre en lumière les artisans et les apprentis qui font vivre la
gastronomie parisienne : « Le
prix n’est pas une destination. L’essentiel est de continuer. »
Cette année,
32 candidats (18 professionnels
et 14 apprentis) ont présenté leur création. Les pâtisseries ont été évaluées selon des critères exigeants : goût (45 %), technicité, créativité,
esthétique, qualité et origine des matières premières.
« L’île aux cignes », l’une des pâtisseries finalistes de l’édition Professionnels 2026.
Crédit photo :
Joséphine Brueder / Ville de Paris
« La Bohème », l’une des pâtisseries finalistes de l’édition Jeunes Talents 2026.
Crédit photo :
Joséphine Brueder / Ville de Paris
« Bee Mine », l’une des pâtisseries finalistes de l’édition Jeunes Talents 2026.
Crédit photo :
Joséphine Brueder / Ville de Paris
« Mrs Smith », l’une des pâtisseries finalistes de l’édition Professionnels 2026.
Crédit photo :
Joséphine Brueder / Ville de Paris
Une distinction qui peut changer une carrière
Si l’émotion
est forte pour Enzo Baptista, elle s’accompagne d’une question : que peut changer un prix comme celui-ci ? Pour
comprendre, il suffit d’écouter Mathieu
Lévêque, lauréat de l’édition 2024, que nous avons rencontré lors de
cette nouvelle édition : « C’était
une grande fierté. Une vraie valorisation de notre travail. On a vu un
avant-après, clairement. Dans la perception des clients, dans celle du milieu…
Oui, ça change quelque chose. »
Un trophée qui, selon lui, a du
poids : « Sur le CV, ça claque ! » Cette reconnaissance professionnelle
peut même être le point de départ d’un autre rythme, d’une autre ambition, d’un
nouveau rapport au métier. Et pour les jeunes qui rêvent d’être un jour sur le
même podium, les conseils qu’il donne sont simples : « Continuer,
persévérer. S’ils gagnent, c’est qu’ils le méritent. »
Le nouveau
lauréat se veut lucide et concentré : « Ce qui va
changer ? Je ne sais pas encore… C’est sûr que c’est une fierté immense. Mais
dès demain, je retourne au travail. J’ai tellement de projets en cours… » Parmi ces
projets, un défi de taille : la Coupe du monde de la glace, en
janvier 2026. Un concours dont il a déjà passé la sélection européenne et qu’il aborde
sereinement : « C’est
aussi un concours qui peut changer nos vies. Comme celui-ci. »
« Douceur d’amour », le prix Jeunes Talents
La Ville de
Paris décerne également un prix Jeunes
Talents, qui revient cette année à Timéo Ouvrard (École de Paris des métiers de la table) pour sa
création « Douceur d’amour ». Un prix qui incarne le rôle essentiel de la transmission, au cœur de
l’artisanat parisien.
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