« Earth Hour » : ce 22 mars, on éteint les lumières pendant une heure !
Actualité
Mise à jour le 14/03/2025

Sommaire
L'opération « Earth Hour » revient comme chaque année et vous invite à éteindre toutes vos lumières pendant une heure, ce samedi 22 mars, dès 20 h 30. L'occasion de faire le point sur les réductions de l'éclairage nocturne à Paris, alors que la Ville de Paris, alors que le Conseil de Paris a approuvé le Plan Climat il y a quelques mois et s’apprête à se prononcer sur un nouveau Plan Biodiversité.
Samedi 22 mars, à 20 h 30 et pendant 1 heure, l'Earth Hour (littéralement « Heure de la Terre », couramment appelé « Une heure pour la planète ») est organisée par WWF (Fonds mondial pour la nature) depuis 2007.
Les monuments parisiens concernés
Partout dans le monde, des milliers de monuments sont plongés symboliquement dans le noir, afin de sensibiliser des millions de citoyens et citoyennes aux enjeux du dérèglement climatique et de l’effondrement du vivant.
Paris participe à cette opération en éteignant pendant une heure plusieurs édifices particulièrement symboliques de la capitale :
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Tour Eiffel
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Parc des Princes
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Musée du Louvre
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Petit Palais
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Opéra Garnier
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Notre-Dame
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Sacré-Cœur
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Hôtel de Ville
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Académie du Climat
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Panthéon (monument et place)
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Hôtel des Invalides
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Avenue des Champs-Élysées
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Place de la Concorde
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Colonne Vendôme
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Colonnes du Trône
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Pont Alexandre III
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Pont de Bir-Hakeim
Des animations dans quatre parcs et jardins
En parallèle des extinctions de monuments, des centaines de missions peuvent être relevées en famille ou entre amis pour devenir de vrais explorateurs de la nature en ville. Le WWF organise toute la journée des animations de sensibilisation à destination des familles dans quatre espaces verts de la capitale : le Parc Floral, le Jardin du Pré Catelan, le Parc de Choisy et le Parc André Citroën. Alors, prêt à relever le défi ?
WWF mission Earth Hour : 1h pour se reconnecter à la nature !
Parc de Choisy - 128 Av. de Choisy, Paris 13e
Du samedi 22 mars 2025

A Paris, la Ville s’engage pour réduire l’impact de la pollution lumineuse sur la biodiversité
Faire des économies d’énergie, c’est aussi bon pour la nature et la biodiversité. La ville de Paris diminue la consommation énergétique de son éclairage public en éclairant au plus juste et en adaptant les matériels et leurs modes de fonctionnement
Cet effort est particulièrement important dans les espaces verts et les corridors écologiques, où près de 250 espèces nocturnes cohabitent ; sachant qu’un lampadaire peut tuer en une nuit jusqu’à 200 insectes nocturnes.
La lumière artificielle a en effet des conséquences néfastes sur les espèces qui composent la biodiversité de Paris. Environ 60 % des invertébrés (insectes et papillons) et 30 % des vertébrés (amphibiens, oiseaux et mammifères comme les chauves-souris) vivent la nuit. La lumière artificielle porte préjudice à leur équilibre, notamment en déréglant l’alternance jour/ nuit.
Pièges et désorientation
La lumière artificielle, du fait de son pouvoir attractif ou répulsif, altère également la mobilité des espèces en modifiant la fréquence et la temporalité de leurs déplacements. Elle dégrade aussi la qualité des habitats nocturnes.
Elle peut aussi provoquer de véritables pièges : les espèces volant autour de la source lumineuse jusqu’à l'épuisement peuvent être capturées par un prédateur ou brûlées par la chaleur émise.
Les zones d'éclairage artificiel créent aussi des ruptures dans le noir de la nuit et constituent des barrières infranchissables pour certains animaux. L’incidence de la lumière artificielle est plus grande encore sur la flore, car elle perturbe le processus de photosynthèse.
Un éclairage parisien plus respectueux de la biodiversité
Avec le renouvellement de son marché d'éclairage en novembre 2021, la Ville de Paris a souhaité poursuivre et renforcer ses efforts en faveur d’un éclairage public plus respectueux de l’environnement. Il s’agit aussi d'être accompagnée dans l’atteinte des objectifs d’économies d’énergie définis dans son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET) qui verra sa version 2024-2030 soumise au vote du Conseil de Paris prochainement.
Le marché a été passé avec le groupement d’entreprises CIELIS – Citelum et Eiffage, pour 10 ans. Avec ce marché, 240 GWh d’économies d’énergie cumulées seront réalisées sur 10 ans, soit une réduction de 30 % de la consommation actuelle de l’éclairage public, et ce, dès la cinquième année du contrat.

Ouvrez l'œil : une chouette Hulotte est bien nichée dans cet arbre du bois de Vincennes.
Credit
Guillaume Bontemps / Ville de Paris
L'éclairage nécessaire des espaces urbains et du patrimoine culturel est lui aussi repensé de façon à limiter son impact environnemental, notamment sur la biodiversité, conformément aux ambitions portées par le Plan biodiversité.
La protection de la biodiversité implique notamment l’extinction
programmée des lumières dans les parcs fermés la nuit ainsi que la diminution
de température de lumière, notamment sur les rives de Seine, les canaux, les
espaces verts ouverts H24 et les bois.
Le marché prévoit aussi
le dessin d’une trame nocturne, pensé comme un « corridor »
favorisant le développement de la faune et de la flore le long d'un axe moins
éclairé.
Des technologies modernes pour un éclairage plus sobre et favorable à la biodiversité
L'éclairage LED des espaces verts
Avec ce nouveau marché, la Ville va continuer à remplacer progressivement les sources énergivores par des sources LED. Dans les espaces verts, en février 2024 ce sont 65 % des sources qui sont déjà en LED, avec un objectif de 100% d’ici 2026.
Aujourd'hui, un tiers des espaces verts clos de la Ville n'est pas équipé d’éclairage, et des déposes raisonnées sont opérées (par exemple dans les bois ou sur la coulée verte René-Dumont qui ont été déséquipés d'éclairages non nécessaires).
Dans tout nouvel espace vert, la mise en place d’un éclairage est étudiée dans le but d’éclairer au plus juste et dans la limite du nécessaire pour assurer l’accessibilité et la sécurité.
Les luminaires éclairant vers le ciel sont progressivement supprimés. Et les flux lumineux orientés vers les végétaux dans tous les projets, sont interdits.

Coucher de soleil au parc des Buttes Chaumont 19e
Credit
Joséphine Brueder / Ville de Paris
Les températures de couleur jouent aussi un rôle : une température « chaude » à 2200K dans les espaces verts a été choisie. Des études scientifiques ont en effet montré que les lumières moins blanches (4000K) et plus jaune – orangées (2200K) dans la ville ont moins d’impact sur certaines espèces animales. Ainsi, faire le choix de LED à basse température dans les espaces plantés est plus favorable à la biodiversité.
L'éclairage des rues
Le marché passé par la Ville prévoit aussi de renouveler 12 000 supports et de remplacer 78 000 lumières par des LED, afin que 70% des points lumineux parisiens soient équipés de LED d’ici 2026, soit l’équivalent du parc lumineux de la ville de Marseille.
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