Des frelons à pattes jaunes à Paris
Actualité
Mise à jour le 04/02/2025
Sommaire
Des frelons à pattes jaunes peuvent être observés à Paris. On vous explique la conduite à suivre si vous en voyez.
Le frelon à pattes jaunes
Depuis son
introduction accidentelle, vers 2004 dans le Sud-Ouest de la France, cette
espèce a envahi toute la France métropolitaine. La progression de l’espèce est
suivie par les chercheurs du Muséum national d’histoire naturelle qui cartographient notamment la présence de ses nids sur l’ensemble du territoire
national.
Le premier nid de frelon à pattes jaunes (Vespa velutina nigrithorax) a été découvert en 2016 dans le jardin des plantes sur un bâtiment du Muséum national d’histoire naturelle.
Le frelon à pattes jaunes peut être détecté à partir de mars (femelles fondatrices de potentielles nouvelles colonies), et le pic de population dans les colonies s’étend de septembre à octobre, jusqu’à plus de 2.000 individus par nid, dont plus de 500 fondatrices émergeront en automne pour fonder les colonies de l’année suivante. Au printemps les fondatrices établissent les premiers nids, dits primaires. Très territoriales, elles se battent entre elles pour conquérir un territoire et beaucoup mourront. Les estimations projettent que 1 à 5% des reines ayant hibernées arrivent à fonder une nouvelle colonie.
Comme les autres frelons, le frelon à pattes jaunes est un chasseur généraliste qui s’attaque à une très grande variété de proies pour nourrir ses larves. Outre les abeilles, il s’attaque aux guêpes, mouches, papillons ainsi qu’aux araignées.
Les adultes se nourrissent de liquides sucrés (miellat, nectar, miel…) et du liquide riche en protéines que régurgitent les larves. À l’automne, ils mangent aussi la chair des fruits mûrs.
En milieu urbain, le frelon nourrit ses larves principalement d’abeilles domestiques, sans doute en raison de leur plus grande présence, où elles représentent 66% des proies contre 35% en milieu agricole et 33% en milieu forestier. En zone urbaine dense, cette part peut aller jusqu’à 80%.
Le frelon à pattes jaunes peut être détecté à partir de mars (femelles fondatrices de potentielles nouvelles colonies), et le pic de population dans les colonies s’étend de septembre à octobre, jusqu’à plus de 2.000 individus par nid, dont plus de 500 fondatrices émergeront en automne pour fonder les colonies de l’année suivante. Au printemps les fondatrices établissent les premiers nids, dits primaires. Très territoriales, elles se battent entre elles pour conquérir un territoire et beaucoup mourront. Les estimations projettent que 1 à 5% des reines ayant hibernées arrivent à fonder une nouvelle colonie.
Comme les autres frelons, le frelon à pattes jaunes est un chasseur généraliste qui s’attaque à une très grande variété de proies pour nourrir ses larves. Outre les abeilles, il s’attaque aux guêpes, mouches, papillons ainsi qu’aux araignées.
Les adultes se nourrissent de liquides sucrés (miellat, nectar, miel…) et du liquide riche en protéines que régurgitent les larves. À l’automne, ils mangent aussi la chair des fruits mûrs.
En milieu urbain, le frelon nourrit ses larves principalement d’abeilles domestiques, sans doute en raison de leur plus grande présence, où elles représentent 66% des proies contre 35% en milieu agricole et 33% en milieu forestier. En zone urbaine dense, cette part peut aller jusqu’à 80%.
Son aire
de répartition progresse d’environ 60 à 70
kilomètres par an. Arrivé en Île-de-France dès 2012, il était présent dans tous
les départements de la petite couronne francilienne en 2015.
Contrairement au frelon européen qui se rencontre régulièrement en forêt ou en campagne, le frelon à pattes jaunes a une préférence pour le milieu urbain. Il y retrouve des conditions qui lui sont chers : des arbres isolés, des façades de pierre similaires aux pans rocheux et des températures plus clémentes.
Les observations entre 2004 et 2016, montrent que près de 53% des nids étaient localisés dans une zone urbaine ou péri-urbaine, 38% en milieu agricole, et 8% en forêt et zones naturelles (prairies, landes…) et moins de 1% en milieu humide.
Contrairement au frelon européen qui se rencontre régulièrement en forêt ou en campagne, le frelon à pattes jaunes a une préférence pour le milieu urbain. Il y retrouve des conditions qui lui sont chers : des arbres isolés, des façades de pierre similaires aux pans rocheux et des températures plus clémentes.
Les observations entre 2004 et 2016, montrent que près de 53% des nids étaient localisés dans une zone urbaine ou péri-urbaine, 38% en milieu agricole, et 8% en forêt et zones naturelles (prairies, landes…) et moins de 1% en milieu humide.
Que faire si vous découvrez un nid ?
Si vous découvrez un nid sur le domaine public
Dans
l'espace public municipal, la Ville de Paris prend en charge la destruction du nid. Il vous
suffira pour cela de le signaler via DansMaRue ,
rubrique "Arbres, végétaux et animaux" , item "Autres problèmes
d'animaux et d'insectes."
Si le nid se situe sur un espace privé
La
procédure est alors la suivante :
S’assurer qu’il s’agisse bien de celui
d’une colonie de frelons à pattes jaunes. Vous pouvez consulter la fiche d’aide
à la reconnaissance, élaborée par les experts du Muséum national d'histoire naturelle.
Puis, faire appel à l’expertise d’un référent de la FROSAIF (voir la
liste des référents de la FROSAIF dans les liens ci-dessous).
Si l’expertise le confirme, il faut faire appel à une entreprise experte en destruction de nids de cette espèce. vous trouverez sur le lien suivant la liste des prestataires :
Si l’expertise le confirme, il faut faire appel à une entreprise experte en destruction de nids de cette espèce. vous trouverez sur le lien suivant la liste des prestataires :
Chambre Syndicale 3D Désinfection, Désinsectisation et
Dératisation
Maison de la Mécanique
39/41 rue Louis Blanc
CS3008092038 La Défense Cédex
Tél : 01 43 34 76 20
Fax : 01 43 34 76 18
Courriel : [secretariat puis cs3d.info après le signe @]frpergnevng@pf3q.vasb[secretariat puis cs3d.info après le signe @]
Site internet : www.cs3d.fr/adherents-1/75
Si vous découvrez le nid de frelons en hiver (décembre à février)
Il est totalement
inutile de détruire ou faire détruire un nid en plein hiver, car ces nids sont vides et ne seront jamais réinvestis.
Les frelons à pattes jaunes quittent définitivement le nid entre l’automne (fin
novembre) et début hiver avec l’arrivée du froid. Le nid est alors abandonné et
ne sera pas réutilisé au printemps de l’année suivante.
Le nid est constitué d’une pâte qui ressemble à du papier mâché (morceaux d’écorce et bois tendre, imbibés d’eau et de salive pétris grâce aux mandibules que possèdent les frelons). Lorsqu’il n’est plus habité et entretenu par ses occupants, le nid se dégrade naturellement au fil du temps sous l’effet des intempéries et des oiseaux qui peuvent venir consommer les larves mortes.
Le nid est constitué d’une pâte qui ressemble à du papier mâché (morceaux d’écorce et bois tendre, imbibés d’eau et de salive pétris grâce aux mandibules que possèdent les frelons). Lorsqu’il n’est plus habité et entretenu par ses occupants, le nid se dégrade naturellement au fil du temps sous l’effet des intempéries et des oiseaux qui peuvent venir consommer les larves mortes.
S'il ne s'agit pas de frelons à pattes jaunes mais d'abeilles
La procédure est alors
différente. Les abeilles appartiennent à une espèce protégée par la loi,
les pompiers ou les entreprises de désinsectisation n'ont pas le droit de les
détruire. La seule solution consiste donc à faire appel à un apiculteur de la
région qui accepte de venir chercher l'essaim pour augmenter son cheptel. Les
colonies d'abeilles sont très recherchées par les apiculteurs. Contactez :
-
Le Groupement de défense sanitaire des abeilles Val-de-Marne et Seine au 01 48 89 05 15
-
Ou la Société centrale d’apiculture au 01 45 42 29 08
Y a t-il des risques ?
Cette espèce dite exotique envahissante pose des problèmes économiques, sanitaires et environnementaux.
Les risques économiques
Le secteur apicole est
particulièrement touché car les abeilles sociales sont ses proies favorites, qui
n’ont pas de stratégie efficace de défense contre le frelon à pattes jaunes.
Les attaques répétées sur les ruches durant la fin d’été et le début d’automne
est un facteur aggravant le risque de mortalité des colonies et impactant les productions apicoles.
L’espèce
a été classée danger sanitaire pour les abeilles en 2012.
Les risques pour la santé
Les frelons ne sont pas
agressifs lorsqu’ils volent en solitaire. Comme les autres hyménoptères sociaux
(abeilles domestiques, guêpes ou frelons d’Europe), les frelons à pattes jaunes
attaquent lorsqu’ils se sentent menacés, par des gestes brusques par exemple,
ou si l’on s’approche à moins de cinq mètres de leur nid. En cas de
dérangement, une colonie de frelon à pattes jaunes peut adopter un comportement
agressif afin de défendre son nid. Il faut notamment demeurer extrêmement
prudent face aux très gros nids observés dans les arbres (à partir du mois
d’août). Le venin des Frelons à pattes jaunes n’est pas plus toxique que celui
des abeilles, guêpes… Mais il reste dangereux principalement pour les personnes
allergiques.
À ce jour, les centres d’urgence n’ont pas enregistré d’augmentation des incidents liés à des piqures d’hyménoptères (abeilles, frelons, guêpes) mais sa forte présence nécessite une vigilance accrue.
À ce jour, les centres d’urgence n’ont pas enregistré d’augmentation des incidents liés à des piqures d’hyménoptères (abeilles, frelons, guêpes) mais sa forte présence nécessite une vigilance accrue.
Les risque environnementaux
Si le frelon à pattes
jaunes prédate de nombreuses abeilles domestiques il s’attaque aussi à de
nombreuses espèces sauvages d’insectes et d’araignées, ajoutant un facteur
supplémentaire à la dégradation de la biodiversité.
Pour limiter son impact, la destruction des nids de frelons à pattes jaunes demeure sans doute la solution la plus efficace.
Le piégeage des frelons au printemps ou en automne (à cette saison à proximité du rucher) peut être envisagé à la condition d’utiliser les pièges les plus sélectifs existants et durant une période limitée. En effet, le manque de sélectivité (à l’heure actuelle max. 30%) entraine la destruction d’un nombre non négligeable d’espèces sauvages.
Pour limiter son impact, la destruction des nids de frelons à pattes jaunes demeure sans doute la solution la plus efficace.
Le piégeage des frelons au printemps ou en automne (à cette saison à proximité du rucher) peut être envisagé à la condition d’utiliser les pièges les plus sélectifs existants et durant une période limitée. En effet, le manque de sélectivité (à l’heure actuelle max. 30%) entraine la destruction d’un nombre non négligeable d’espèces sauvages.
Stratégie d'action et de suivi
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À la demande de l’État, les fédérations des organismes à vocation sanitaire (OVS), GDS France et FREDON France, ont publié un plan national de lutte contre le frelon asiatique à pattes jaunes. Ses objectifs sont la protection des ruchers, des populations et de la biodiversité.
-
En Île-de-France, le maître d'œuvre de la déclinaison régionale du Plan d’action national est la FREDON Île-de-France avec la Fédération régionale des organisations sanitaires apicoles d’Île-de-France (FROSAIF).
-
La Ville de Paris a convenu de développer en cohérence avec le plan national et avec les acteurs (apiculteurs, Organismes à Vocation Sanitaire, chercheurs…) les outils nécessaires et adaptés afin de limiter les impacts économiques, sanitaires et environnementaux du frelon à pattes jaunes.
Ressources :
-
Fiche d'aide à la reconnaissance du frelon à pattes jaunes à pattes jaunes frelonasiatique.mnhn.fr
-
Fédération Régionale des Organisations Sanitaires Apicoles d'Île de France frosaif.fr
-
Toutes les informations sur le frelon à pattes jaunes sur le site du Muséum national d'histoire naturelle frelonasiatique.mnhn.fr
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