Boulevard périphérique : une étude met en évidence les effets positifs de ses transformations

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Mise à jour le 30/01/2025

Boulevard Périphérique végétalisation
Crédit photo : Clement Dorval / Ville de Paris

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L’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) a analysé les effets de la baisse de la vitesse sur le périphérique, deux mois après sa mise en place. Et tous les voyants sont au vert. Une dizaine de cartes permettent également de dresser un portrait complet de la capitale et de son boulevard circulaire, ainsi que des évolutions qui y ont cours et des impacts sur la population.
Depuis l’abaissement de la vitesse de la circulation sur le Boulevard périphérique à 50 km/h, le 1er octobre 2024, l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) analyse les impacts sur la population riveraine au regard de 8 indicateurs (vitesse jour, nuit, trafic, congestion, accidentologie, air NO2, PM10, bruit), dont les résultats sont publiés sur ce site chaque vendredi.
En complément de ce bulletin hebdomadaire, ce premier Atlas de « Suivi des évolutions du Boulevard périphérique et des quartiers de la ceinture verte » révèle les premières tendances comparatives (entre les mois d’octobre et novembre 2023 et les mois d’octobre et novembre 2024) de l’impact de cette limitation.

Tous les indicateurs à la baisse

Ce premier bilan montre que :
  • le taux d’embouteillage a considérablement baissé (-20 %), avec un débit de véhicules quasiment égal entre les mois d’octobre-novembre 2023 et 2024 ;
  • le nombre d’accidents est en forte baisse, avec 298 accidents en octobre-novembre 2024 contre 369 en 2023 ;
  • les nuisances sonores, particulièrement la nuit, sont également en baisse. Sur le secteur de la porte de Vincennes, on mesure une baisse de -3,1 dB(A) entre les mois d’octobre 2023 et 2024, respectivement de 79,8 et de 76,7 dB(A) ;
  • si la mesure des émissions de dioxyde d’azote (NO2) et des particules fines (PM10) est une donnée complexe qui implique l’imbrication de différents facteurs et notamment de facteurs climatiques, les mois d’octobre-novembre 2024 font apparaître une baisse de ces concentrations de -13 % pour les NO2 et -24 % pour les PM10.

D’autres actions pour transformer le périphérique

L’Atlas témoigne également des grands aménagements urbains engagés par l’ensemble des communes riveraines de l’infrastructure depuis les Ateliers du Boulevard périphérique.
Entre 2024 et 2025, le périph' a intensifié ses transformations, avec notamment l’aménagement de portes en places comme la porte Maillot ou la porte de la Chapelle, la mise en service de la voie olympique, le passage de la vitesse maximale à 50 km/h, la construction de nouveaux équipements, la création des nouveaux parcs dans la ceinture verte ou encore la plantation de plus de 50 000 arbres en 4 ans.
L’élargissement de la Zone à faibles émissions, au 1er janvier 2025, devrait également accentuer les impacts positifs de toutes ses mesures sur les populations riveraines.