Amours parisiennes, acte III : le souvenir

Je suis tombée amoureuse d’abord de Paris, et c’est pour cela que je suis venue y vivre en 2022. Je dis toujours que j’ai trouvé l’amour sur la Seine. Il était tard, un mercredi de juillet. J’étais fatiguée, mais, finalement, je suis quand même sortie pour danser sur la passerelle Simone-de-Beauvoir (13^e). Comme le pont a deux niveaux, on dansait juste dessous. Au bout d’une heure, j’avais envie de me reposer, mais quelqu’un m’a proposé de danser. J’ai accepté sans même regarder son visage et je ne sais pas pourquoi, mais je me suis instantanément senti comme chez moi dans ses bras. On a dansé jusqu’à la fin. Trois ans après, je l’aime encore et je pense que je l’aimerai toute ma vie. Mon cœur est resté à Paris.

Je n’ai pas trouvé l’amour à Paris, mais Paris l’a élevé à un niveau supérieur. Des promenades le long de la Seine ou sur les grands boulevards, des baisers sous la tour Eiffel (7^e) ou la nuit dans une rue de l’île de la Cité (Paris Centre). L’éclat des feux d’artifice sur les Champs-Élysées (8^e), contempler la ville depuis une table de café. Trente-six ans se sont écoulés et cet amour n’est plus ; il s’est envolé avec les feux d’artifice, mais ces jours passés à Paris sont inoubliables. À Paris, un amour m’a accompagné.

J’ai rencontré l’homme de ma vie en sortant mon chien au parc Monceau (8^e), juste devant l’entrée. C’était en juillet 1985 et on ne s’est plus quittés depuis. Quarante ans de bonheur fidèle et pour la vie… Comme un dessin animé connu. Ça, c’est Paris !