50 km/h sur le périphérique : la mesure mise en place le 1er octobre

Cette décision est prise au terme d’une longue concertation menée depuis plusieurs années avec l’État et les autres collectivités. Un suivi de la mesure sera mis en place, associant le ministère des Transports, la Ville de Paris et la Région Île-de-France, avec un bilan complet dans un an.

L’abaissement de la vitesse devrait bénéficier aux 550 000 personnes qui habitent à proximité : une vitesse réduite entraînerait une réduction du bruit et permettrait une amélioration de la qualité de l’air.

Par exemple, la réduction de la vitesse de 70 km/h à 50 km/h permettra une baisse de 2,3 à 2,8 décibels.

En 2014, le passage de 80 km/h à 70 km/h avait entraîné une baisse de 19 % des accidents, et de 25 % pour les motocyclistes.

Concrètement, le boulevard périphérique passera à 50 km/h par tronçons, en fonction du déploiement de la signalisation. Dès le 1^er octobre, la chaussée intérieure sera à 50 km/h de la porte des Lilas à la porte d’Orléans, le reste étant à 70 km/h. Le 10 octobre, l’ensemble du boulevard sera à 50 km/h.

Dès la signalisation posée, le boulevard sera à 50 km/h pour l’ensemble des véhicules (sauf les véhicules d’urgence). À noter : le changement de la vitesse maximale ne remet pas en question l’interdiction du boulevard périphérique pour les véhicules sans permis et les cylindrées inférieures à 50 cm³.

Environ 160 panneaux seront posés pendant les nuits de fermeture du boulevard périphérique (6 nuits pour couvrir l’ensemble du boulevard périphérique).

Concernant les voies réservées au covoiturage, aux transports en commun, aux taxis, aux véhicules de santé et de secours et aux personnes en situation de handicap, le ministère des Transports et la Ville de Paris vont travailler ensemble sur les modalités d’accès à ces voies. Cela concerne notamment les jonctions avec les projets portés par l’État sur l’A1 et l’A13, ainsi que ceux concernant le boulevard périphérique. Un calendrier commun de mise en place est prévu pour début 2025.

D’après une étude réalisée par la Ville de Paris, cette politique de développement du covoiturage pourrait entraîner une baisse de trafic comprise entre 1,1 % et 7,6 % sur le périphérique.

Grâce aux politiques mises en œuvre par la Ville ces dix dernières années, la circulation automobile a chuté de 40 %. Pendant cette période, une baisse de 30 % à 50 % des différents polluants présents dans l’air a été observée à proximité des axes routiers.