On a discuté avec 5 Parisiens qui vont courir le Marathon de Paris
Dossier
Mise à jour le 10/04/2025

Ce dimanche, ils seront plus de 50 000 au départ de l’édition 2025 du Schneider Electric Marathon de Paris. Parmi eux, Jean-Charles, Laurence, Sebastian, Saf et Axel, des Parisiennes et des Parisiens qui se sont lancé le même défi sportif. Nous avons échangé avec eux avant le jour J.
Jean-Charles
67 ans
« Je suis un amoureux de la capitale et de la course à pied. Cette année, ce sera mon 29e Marathon de Paris ! Pour moi, c’est une véritable aventure. Le départ sur les Champs-Élysées (8e) est extraordinaire, on se prend pour le roi du monde ! Mais attention à ne pas partir trop vite…
Ensuite, on contourne l’Opéra (9e), on rejoint la place Vendôme (Paris Centre), la rue de la Paix (Paris Centre) : c’est magnifique. Et je ne parle même pas du dernier tiers sur les berges de Seine. C’est vraiment spécial.
Je pense justement que leur piétonnisation au fil des ans a marqué un tournant pour les coureurs à Paris. Désormais, on peut courir très facilement, sans être gênés par les voitures. »

Jean-Charles, lors du Marathon de Paris 2024.
Credit
J-C Sarfati.
Laurence
49 ans
« J’ai commencé à courir en participant à La Parisienne. J’aimais bien ça, mais le vrai déclic est venu il y a trois ans, avec un burn-out. C’est là que je me suis remise à courir, presque tous les jours.
Je me suis rendu compte que cela me faisait du bien. Je me suis donc inscrite à d’autres courses, dont le Marathon de Paris en 2024. J’ai adoré l’ambiance ! Dans les semaines suivant la course, j’ai ressenti une sorte de vide. Je n’avais plus qu’une envie : m’y inscrire de nouveau !
Je me souviendrai toujours du départ de l’année dernière sur les Champs-Élysées (8e). J’avais éprouvé un sentiment assez dingue de liberté à ce moment-là. »

Laurence, lors du Marathon de Paris 2024.
Credit
Laurence Cordellier.
Sebastian
25 ans
« Je suis Argentin et je vis à Paris depuis cinq ans. Tous les dimanches, je m’entraîne avec un club de running dans le Marais (Paris Centre). Après les Jeux de Paris 2024, notre nombre d’adhérents a doublé : désormais, nous sommes presque 100, c’est super motivant ! Moi, je me suis donné comme objectif de faire le Marathon de Paris en moins de trois heures.
Courir à Paris, c’est magique ! Ma famille, qui ne m’a jamais vu courir, va venir spécialement d’Argentine pour me soutenir ! Cela va être un moment très particulier pour moi. J’espère les croiser près des ravitaillements…
D’ailleurs, j’ai découvert que des solutions étaient mises en place cette année pour remplir sa gourde facilement, sans perdre trop de temps. C’est très bien, notamment pour limiter l’usage des bouteilles en plastique. »

Sebastian, lors d’une course dans Paris.
Credit
Sebastian Penin.
Saf
33 ans
« J’ai commencé la course pour me réapproprier mon corps. Au début, je n’aimais pas ça, et puis, progressivement, j’ai fini par y prendre goût. Au point de m’inscrire au Semi de Paris avec mon frère… et au Marathon de Paris cette année !
En juin dernier, je suis allée au Portugal, où j’ai rencontré deux coureuses originaires de Suisse et du Canada. Nous ne nous sommes vues qu’une fois dans notre vie. La deuxième, ce sera ce dimanche pour courir 42 kilomètres !
C’est un beau challenge, car il y a quelques années, j’étais en surpoids et je n’étais pas forcément prédestinée à le faire. Je trouve d’ailleurs très bien que de plus en plus de personnes se mettent à la course et prennent soin d’elles. »

Saf, lors d’une course à Paris.
Credit
Safira N'ysoupe
Axel
29 ans
« L’année dernière, j’ai réussi à finir le Marathon de Paris sous la barre des deux heures trente. Cela m’a montré qu’avec du travail, on peut atteindre des objectifs que l’on pense inaccessibles. Et comme j’aime me lancer des défis, je vais essayer de battre un record du monde pour cette édition 2025 : celui de courir le marathon vêtu d’un costume trois-pièces !
C’est dans cette tenue que je m’entraîne dans le bois de Boulogne (16e), ce qui amuse pas mal les gens qui viennent y faire du sport.
En parlant de ça, j’ai constaté une nette différence depuis les Jeux de Paris 2024 : le week-end, dans le bois de Boulogne, le nombre de coureurs est dingue ! »

Axel, marathonien… en costume !
Credit
Axel Ramponi.
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